The Penguin : la série HBO Max bouleverse les codes du genre

Vous pensiez tout savoir sur l’univers de Batman ? Détrompez-vous ! La nouvelle série HBO Max, The Penguin, vient bousculer nos certitudes et nous offre un regard inédit sur l’un des antagonistes les plus emblématiques du Chevalier Noir.

Un spin-off qui sort du lot

Dès les premières minutes, The Penguin s’impose comme bien plus qu’un simple dérivé de The Batman. La série se déroule une semaine après les événements du film, dans un Gotham City encore sous le choc des inondations provoquées par le Riddler.

Oswald « Oz » Cobb, alias le Pingouin, y voit l’opportunité parfaite pour s’emparer du pouvoir dans le monde criminel de Gotham. Mais son ascension ne sera pas de tout repos…

Colin Farrell, méconnaissable et magistral

Si vous avez aimé la performance de Colin Farrell dans The Batman, préparez-vous à être bluffé. L’acteur irlandais disparaît littéralement sous les prothèses pour incarner Oz, livrant une prestation tour à force qui oscille entre moments de vulnérabilité et explosions de violence.

Farrell parvient à rendre le Pingouin à la fois détestable et attachant, nous faisant naviguer entre répulsion et empathie. Un exploit qui tient autant à son jeu qu’au travail d’écriture des scénaristes.

Un casting de haute volée

Mais Farrell n’est pas le seul à briller. Cristin Milioti crève l’écran dans le rôle de Sofia Falcone, fille du défunt parrain du crime Carmine Falcone. Fraîchement sortie d’Arkham, elle s’impose comme la rivale la plus redoutable d’Oz.

Le jeune Rhenzy Feliz apporte quant à lui une touche de fraîcheur bienvenue dans le rôle de Victor, l’assistant improbable du Pingouin.

Une plongée dans les bas-fonds de Gotham

The Penguin ne se contente pas d’explorer la psyché de son anti-héros. La série nous offre un portrait sans concession des bas-fonds de Gotham, loin des gratte-ciels et des justiciers masqués.

Familles mafieuses, corruptions, trahisons… La série n’épargne rien au spectateur, livrant une vision sombre et brutale du crime organisé qui n’a rien à envier aux grands classiques du genre.

Un rythme haletant, parfois trop

Si la série brille par son ambition et ses performances d’acteurs, elle pèche parfois par un rythme effréné qui laisse peu de place au développement de certains personnages secondaires.

Les huit épisodes semblent parfois trop courts pour explorer toutes les intrigues mises en place, laissant un sentiment de frustration à certains moments.

Une série qui marque les esprits

Malgré quelques imperfections, The Penguin s’impose comme une série marquante dans l’univers des adaptations de comics. En osant se concentrer sur un « méchant », elle offre un regard neuf et captivant sur le monde de Batman.

Que vous soyez fan de l’homme chauve-souris ou simple amateur de séries policières, The Penguin mérite amplement le détour. Vous ne verrez plus jamais le Pingouin de la même façon !

Didier Sampaolo

Papa geek, développeur, et musicien : entre deux films et deux romans de SF, je trouve encore le temps de tester quelques jeux, et je suis ravi de pouvoir vous partager mes avis (souvent assez tranchés).

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